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Le Patrimoine sadébrien

L'épicerie d'autrefois

    Il y a eu une petite épicerie à Sèvres-Anxaumont pendant de nombreuses années. Elle était située à l'emplacement du café-restaurant actuel.

     On sait qu'en 1872 Louis Bonneau est aubergiste et épicier et son épouse est marchande. Même chose en 1902. En 1910 le commerce est tenu par les époux Alvéry qui pour un sou donnaient un bonbon.

    Des documents anciens signalent qu'en 1922 Mr Delavault était restaurateur et cabaretier. Il tenait sans doute aussi l'épicerie avec son épouse. Il faisait des tournées et vendait au mètre des tissus de coton dans les campagnes.

     Leur locataire, Mme Testard, a tenu le fonds avec ses enfants de 1935 à 1938 ; le fils chinait. Les réunions électorales se tenaient alors au café et il se raconte que les candidats offraient des tournées, ce qui, on s'en doute, devait plaire aux électeurs au moins autant que le programme des candidats !

     Puis la fille de Mr et Mme Delavault (Marguerite Robert) reprit le commerce avec son époux Olivier, dit Marcel, qui exploitait en même temps ses terres aux Grangeries.  Mr Robert ne faisait pas de tournées.   

     Ils cédèrent le fonds et la maison à Mr et Mme Ernest Mignot en 1949. Mr Mignot faisait des tournées et avec son fourgon allait à Poitiers chercher le ravitaillement du magasin chez les fournisseurs. Un jour, il rapporta même une cuisinière pour une cliente ! On trouvait au détail à l'épicerie du sel, de l'huile, des sardines en boîte, des légumes, des bonbons, mais aussi du savon, de tabac, des pelotes de laine et du coton à repriser. Mr et Mme Mignot ont tenu aussi le téléphone public, situé alors dans leur cuisine. Aussi Mme Mignot connaissait toutes les nouvelles du coin, qu'elle apprenait à l'épicerie, au café ou près du téléphone.


    Quand ils laissèrent leur commerce en 1966, c'est Alice Marchand qui prit la suite et, quand elle laissa, ceux qui prirent la suite ne conservèrent que le café.

Le second texte a été rédigé par les élèves de l’école primaire, dans la classe de Madame Texier, vers 1956 ; il a été publié dans le journal de l’école.

HAUT  DE  PAGE.

L'épicerie de notre village

 

    Presque tous les dimanches, dans la matinée, je vais faire des commissions pour maman. Je pénètre dans l'épicerie située sur la place du village. Que de monde venu de tous les hameaux de la commune ! Il va falloir que j'attende un bon moment pendant que l'épicière va et vient pour servir les clients.

    Je m'amuse à regarder l'abondance des produits qui recouvrent de bas en haut les quatre murs de l'épicerie.

    C'est une boutique universelle où l'on peut aussi bien demander une paire de bottes, un faitout, des bleus de travail, un paquet de café qu'un flacon de parfum.

   Sur les étagères du fond, et de chaque côté de la devanture, sont installées des piles de boîtes de conserves et des paquets de produits alimentaires. Sur le troisième côté, on trouve des paires de chaussures, des vêtements, des coupons d'étoffe et des "babioles" pour les enfants. Sur le dernier côté, devant les escaliers, se trouve une table bien tentante garnie de boîtes de gâteaux, de pochons de bonbons, de surprises où l'on peut gagner de petites amusettes.

     (toute la grande classe)

 

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